Henri-Claude Oyima dévoile ses reformes chocs
Le Ministre de l’Economie et des Finances, Henri-Claude OYIMA détaille sa vision pour une administration économique et financière plus efficiente et performante.
E ntre grand discours et réalités, le Ministre d’Etat, Henri-Claude Oyima a tracé sa feuille de route pour une nouvelle ère dans la gestion des finances publiques basée sur des réformes structurelles.
Ce mercredi 22 octobre 2025, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie, des Finances, de la Dette et des Participations, chargé de la Lutte contre la Vie Chère, Henri-Claude Oyima, a présidé une réunion stratégique avec les hauts responsables des administrations et entités sous-tutelles de son ministère. Cette rencontre a été l’occasion pour lui de présenter un discours-programme ambitieux et détaillé, posant un cadre clair pour la transformation profonde du secteur économique et financier du pays.
CONTEXTE ET DEFIS: Face à un environnement économique mondial instable et des contraintes internes, notamment liées à la mal-gouvernance des finances publics, à l’endettement public élevé, à la pression inflationniste et à la gestion publique, le Ministre Oyima a souligné la nécessité d’une réforme globale. Le contexte exige des solutions pragmatiques, une administration réactive et une gestion rigoureuse des ressources publiques. Le diagnostic établi fait état de fragilités structurelles et d’une rentabilité insuffisante des participations publiques, ainsi qu’une inefficience marquée dans les procédures budgétaires actuelles.
UN PLAN DE REFORMES STRUCTURANTES: Henri-Claude Oyima a révélé une série de réformes ciblées, articulées autour de plusieurs axes majeurs : - Réforme budgétaire et financière : Optimiser la préparation, l’exécution et le contrôle du budget par la modernisation des outils et méthodes, renforçant ainsi la transparence et la prévisibilité des politiques financières. - Modernisation des régies financières : Révision des structures et procédures de collecte et de gestion des recettes publiques afin d’accroître leur efficacité et limiter les pertes. - Création de l’Inspection Générale des Finances : Nouvelle entité chargée de garantir le contrôle interne, la conformité et la lutte contre la fraude et la corruption dans les administrations économiques. - Gestion active des participations publiques : Mise en place d’une gouvernance rigoureuse pour maximiser la valeur et le rôle stratégique des participations de l’Etat dans le secteur privé. - Renforcement du contrôle budgétaire et de la dépense : Instauration de mécanismes plus stricts d’évaluation avant tout décaissement, visant à réduire les gaspillages et les dépenses non stratégiques. - Rationalisation et réallocation des ressources : Priorisation des actions publiques sur des secteurs à forte valeur ajoutée, avec une redéfinition des allocations budgétaires selon les résultats attendus. - Réforme des exonérations et du système fiscal : Refonte des dispositifs d’exonérations fiscales, afin d’assainir le régime fiscal, améliorer la collecte des recettes et promouvoir un environnement économique équitable. - Financement du développement par les fonds sectoriels : Mise en place d’un cadre structuré pour mobiliser efficacement les fonds dédiés aux secteurs clés (agriculture, industrie, santé, éducation). - Lutte contre la corruption : Engagement formel à intensifier les mesures anti-corruption par une collaboration transversale incluant les organes judiciaires et de contrôle.
UNE VISION REFORMISTE AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT: La démarche de Henri-Claude Oyima traduit une volonté résolue de moderniser l’administration économique nationale, en lui donnant les moyens d’être plus efficiente et transparente. Cette orientation s’inscrit dans une vision holistique du développement durable, reposant sur une gestion publique responsable et une mobilisation optimale des ressources publiques. Le Ministre mise sur l’innovation administrative, le renforcement des capacités humaines et la mise en place d’un cadre légal et institutionnel robuste pour accompagner cette transformation.
Ce discours-programme du 22 octobre marque le lancement d’une nouvelle ère pour le ministère de l’Economie et des Finances. La clarté des objectifs et la précision des mesures annoncées illustrent une détermination forte du gouvernement à relever les défis économiques actuels, tout en préparant l’avenir par des bases comptables et gestionnaires solides. Cette dynamique réformiste, conduite par Henri-Claude Oyima, promet une administration plus responsable, un contrôle accru des dépenses publiques et, ultimement, une croissance économique plus inclusive et soutenable.
