Le Gabon brille sur le marché financier sous-régional : Succès éclatant de l'emprunt EOG 6,25% face aux Cassandres internationales
Malgré les signaux pessimistes du FMI, de la Banque Mondiale, de Bloomberg ou de Fitch Rating, le Gabon reste digne d’envie pour les investisseurs qualifiés.
L ibreville, 22 décembre 2025 – Dans un contexte de tensions budgétaires mondiales, l'État du Gabon vient de réussir un coup d'éclat sur le marché financier. L'emprunt obligataire par appel public à l'épargne « EOG 6,25% Net 2023-2028 » a levé 190 millions de dollars soit 118 milliards F.cfa, sursouscrit à plus de 212%. Ce succès tonitruant contraste violemment avec les émissions obligataires de 2024, souvent plombées par une faible adhésion des investisseurs et des prolongations répétées.
Ce triomphe n'est pas un coup de chance, mais le reflet d'une confiance restaurée des marchés dans la trajectoire gabonaise. Les investisseurs, locaux comme internationaux, ont plébiscité cette obligation, démontrant une appétence pour les papiers gabonais bien au-delà des attentes. Cela arrive à point nommé pour financer des projets structurants, tout en diversifiant les sources de financement.
Pourtant, ce signal positif bouscule les analyses pessimistes du FMI, de la Banque mondiale, de Fitch Ratings ou de Bloomberg. Ces institutions, aux visions partielles et erronées, dégradent la notation souveraine du Gabon sans tenir compte des réformes profondes adoptées par le gouvernement. Privatisation des actifs stratégiques, optimisation des dépenses publiques, renforcement de la gouvernance budgétaire et diversification économique : ces mesures, mises en œuvre avec détermination depuis 2023, stabilisent les finances et attirent les capitaux. La dette publique a certes progressé de 20,6% en dix mois, passant de 7 133 à 8 606,6 milliards FCFA (15,37 milliards USD), mais cette hausse soutenable finance la croissance, pas le gaspillage.
Les agences de notation, prisonnières de modèles rigides, ignorent ces avancées concrètes. Leur focalisation sur des ratios historiques occulte la résilience gabonaise, prouvée par cette sursouscription record. Le Gabon n'est pas une victime des chocs externes – pétrole volatil ou pandémie – mais un pays avancé qui se réinvente. Ce succès obligataire invite à une réévaluation urgente des notations : le marché a voté confiance, il est temps que les experts suivent.
