Vidéo du clan Bongo : Entre trahison, vengeance et manipulation
Une manipulation éhontée pour blanchir 14 ans de tyrannie et de pillage du Gabon
L e fils du président déchu Ali Bongo Ondimba, Noureddin Bongo Valentin, a récemment divulgué des vidéos secrètement enregistrées avant leur départ du Gabon pour raisons médicales. Ces enregistrements, tournés en présence du procureur général et d’avocats d’État, dévoilent une confession capitale d’Ali Bongo Ondimba : l’aveu formel de la confiscation massive des biens matériels et financiers appartenant au clan, fruit de détournements prolongés des deniers publics durant plus d’une décennie. Cette action vise à illustrer non pas un pillage à d’autres membres du régime, mais une restitution forcée à l’État gabonais, révélant ainsi le fondement légal et moral du coup de libération du 30 août 2023.
Parallèlement, la justice internationale s’active : la France a saisi environ 70 millions d’euros dans le cadre de l’affaire emblématique des « biens mal acquis » liés au clan Bongo. Du côté gabonais, un procès important s’ouvrira le 10 novembre 2025, ciblant notamment Sylvia Bongo et Noureddin Bongo Valentin pour corruption et enrichissement illicite. Cette procédure marque une rupture profonde avec l’impunité organisée sous le règne Bongo, traduisant la volonté des nouvelles autorités de restaurer la justice et la transparence.
La fuite de ces vidéos révèle aussi la stratégie de déstabilisation du clan Bongo, motivée par la peur de perdre leurs avoirs mal acquis et par une soif de revanche suite à leur chute. Ce clan tente d’inverser la perception publique, s’érigeant en victimes pour manipuler une population meurtrie, alors qu’ils sont à l’origine d’un pouvoir dictatorial ayant duré quatorze ans, marqué par la torture systématique, la répression sanglante des opposants, les disparitions forcées et une corruption endémique.
Durant cette période, les ressources nationales – pétrole, forêt, minerais – ont été accaparées par une minorité au détriment du peuple plombé par la pauvreté et la crise économique. Le mythe d’un Gabon prospère bâti par le clan Bongo s’écroule désormais au vu des preuves diffusées, confirmées par les enquêtes judiciaires.
Le clan déchu tente de minimiser le coup d’État qui a mis fin à leur règne, le réduisant à une simple querelle interne. Cette tentative d’effacer la portée populaire et légitime du mouvement échoue face à l’exigence clairement affichée d’un peuple résolu à bannir corruption et oppression.
Le « coup de libération » symbolise la reconquête de la souveraineté nationale et la fin d’un cycle de trahisons et de pillages. Il ouvre la voie à une gouvernance fondée sur la justice, la transparence et la reddition des comptes – conditions indispensables pour un Gabon libre, juste et digne.
Il est crucial que le peuple gabonais ne se laisse pas duper par cette manœuvre propagandiste. Le clan Bongo, responsable du désastre national et des souffrances infligées pendant quatorze ans, doit impérativement répondre devant la justice. C’est la seule voie pour une véritable réconciliation nationale et un avenir apaisé.
En résumé, cette révélation vidéo et les procédures judiciaires engagées incarnent une étape décisive dans le combat contre l’impunité et l’injustice. Elles confirment la détermination d’un Gabon à tourner la page d’un passé corrompu pour embrasser un futur fondé sur la vérité et la liberté.
